Usage pacifique de l’énergie nucléaire (gestion des eaux traitées par filtration ALPS)
2021/4/30
Fournir des informations exactes sur la situation actuelle à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi de TEPCO
Bien que la situation sur la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi soit désormais stable, le ruissellement des eaux souterraines sur le site génère une eau contaminée. Cette eau est traitée grâce à différents systèmes de purification comme la filtration ALPS (Advanced Liquid Processing System), qui réduit les matières radioactives qu'elle contient, puis stockée dans des réservoirs installés sur le site de la centrale.
Le 26 février 2020, le Directeur général de l'AIEA Rafael Mariano GROSSI a visité la centrale Fukushima Dai-ichi et déclaré que (1) les opérations menées sur le site l’ont été de manière systémique et méticuleuse, (2) les deux options retenues pour le traitement des eaux traitées par filtrage ALPS (déversement en mer et rejet de vapeur) sont techniquement réalisables et conformes aux pratiques internationales et, (3) une fois qu'une décision aura été prise, l'AIEA aidera à sa mise en œuvre, notamment en matière de contrôle, pouvant ainsi contribuer à rassurer le public les eaux seront rejetées en conformité avec les normes internationales.
Le 2 avril 2020, l'AIEA a publié un rapport d'évaluation du rapport final du sous-comité sur la gestion de l’eau traitée par le système ALPS reconnaissant que (1) les deux options choisies (déversement en mer et rejet de vapeur) étaient techniquement réalisables et permettaient aussi de remplir les délais impartis, (2) que l’eau traitée par filtrage ALPS serait soumise si nécessaire à une décontamination supplémentaire pour répondre aux normes réglementaires de rejet avant sa dilution et (3) qu’on ne connaissait actuellement aucune technique de séparation pour le tritium exploitable pour gérer les eaux traitées de la centrale Fukushima Dai-ichi. L'équipe d’experts de l'AIEA a également estimé qu'une décision concernant la gestion de l'eau traitée par filtrage ALPS devait être prise de toute urgence, en tenant compte de l’aspect sécurité et en impliquant l’ensemble des parties concernées.
Le 13 avril 2021, la réunion interministérielle sur les opérations de démantèlement ainsi que la gestion des eaux contaminées et traitées a publié les "principes directeurs relatifs à la gestion des eaux traitées par système de fitres ALPS sur la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi de la société TEPCO (PDF) ".
Le même jour, M. GROSSI a publié une déclaration saluant les déclarations faites par le Japon et déclaré que (1) le déversement en mer était techniquement réalisable et conforme aux pratiques internationales, (2) que les déversements en mer sous contrôle étaient régulièrement utilisées dans les pays disposant d’un parc nucléaire et (3) que l'AIEA était prêt à répondre à une demande du Japon pour apporter une aide technique afin de vérifier la transparence et la sécurité du projet japonais.
Depuis l'accident survenu à la centrale Fukushima Dai-ichi, le gouvernement japonais a toujours fourni des informations de manière exhaustive à l'AIEA, qui procède à leur évaluation et à leur publication sur son site officiel. En parallèle, dans le cadre de sa mission d’information au reste de la communauté internationale, il présente des informations lors des rencontres internationales ainsi que des réunions d'information organisées en coopération avec TEPCO et destinées aux organisations étrangères basées à Tokyo. Le Japon, en tant que membre responsable de la communauté internationale, continuera de fournir à la communauté internationale des informations précises et basées sur des preuves scientifiques.
Liens connexes
Traduction provisoire et purement informative
Article original (en anglais)
Bien que la situation sur la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi soit désormais stable, le ruissellement des eaux souterraines sur le site génère une eau contaminée. Cette eau est traitée grâce à différents systèmes de purification comme la filtration ALPS (Advanced Liquid Processing System), qui réduit les matières radioactives qu'elle contient, puis stockée dans des réservoirs installés sur le site de la centrale.
Le 26 février 2020, le Directeur général de l'AIEA Rafael Mariano GROSSI a visité la centrale Fukushima Dai-ichi et déclaré que (1) les opérations menées sur le site l’ont été de manière systémique et méticuleuse, (2) les deux options retenues pour le traitement des eaux traitées par filtrage ALPS (déversement en mer et rejet de vapeur) sont techniquement réalisables et conformes aux pratiques internationales et, (3) une fois qu'une décision aura été prise, l'AIEA aidera à sa mise en œuvre, notamment en matière de contrôle, pouvant ainsi contribuer à rassurer le public les eaux seront rejetées en conformité avec les normes internationales.
Le 2 avril 2020, l'AIEA a publié un rapport d'évaluation du rapport final du sous-comité sur la gestion de l’eau traitée par le système ALPS reconnaissant que (1) les deux options choisies (déversement en mer et rejet de vapeur) étaient techniquement réalisables et permettaient aussi de remplir les délais impartis, (2) que l’eau traitée par filtrage ALPS serait soumise si nécessaire à une décontamination supplémentaire pour répondre aux normes réglementaires de rejet avant sa dilution et (3) qu’on ne connaissait actuellement aucune technique de séparation pour le tritium exploitable pour gérer les eaux traitées de la centrale Fukushima Dai-ichi. L'équipe d’experts de l'AIEA a également estimé qu'une décision concernant la gestion de l'eau traitée par filtrage ALPS devait être prise de toute urgence, en tenant compte de l’aspect sécurité et en impliquant l’ensemble des parties concernées.
Le 13 avril 2021, la réunion interministérielle sur les opérations de démantèlement ainsi que la gestion des eaux contaminées et traitées a publié les "principes directeurs relatifs à la gestion des eaux traitées par système de fitres ALPS sur la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi de la société TEPCO (PDF) ".
Le même jour, M. GROSSI a publié une déclaration saluant les déclarations faites par le Japon et déclaré que (1) le déversement en mer était techniquement réalisable et conforme aux pratiques internationales, (2) que les déversements en mer sous contrôle étaient régulièrement utilisées dans les pays disposant d’un parc nucléaire et (3) que l'AIEA était prêt à répondre à une demande du Japon pour apporter une aide technique afin de vérifier la transparence et la sécurité du projet japonais.
Depuis l'accident survenu à la centrale Fukushima Dai-ichi, le gouvernement japonais a toujours fourni des informations de manière exhaustive à l'AIEA, qui procède à leur évaluation et à leur publication sur son site officiel. En parallèle, dans le cadre de sa mission d’information au reste de la communauté internationale, il présente des informations lors des rencontres internationales ainsi que des réunions d'information organisées en coopération avec TEPCO et destinées aux organisations étrangères basées à Tokyo. Le Japon, en tant que membre responsable de la communauté internationale, continuera de fournir à la communauté internationale des informations précises et basées sur des preuves scientifiques.
Liens connexes
- Visite de courtoisie du Directeur générale de l'AIEA GROSSI au Premier ministre ABE
- Rencontre entre le ministre des Affaires étrangères MOTEGI et le Directeur général de l'AIEA GROSSI
- Eaux traités par filtrage ALPS (METI)
- Actualité sur Fukushima – Fukushima Updates - (Agence nationale de la Reconstruction)
- Énergie atomique (AIEA)
- Désarmement et non-prolifération, usage pacifique des technologies nucléaire
Traduction provisoire et purement informative
Article original (en anglais)