Le Prix Shibusawa-Claudel 2018 décerné au lauréat M. Lucien-Laurent CLERCQ , le 12 novembre 2018

2018/12/14
M. Nobuteru Sakuda, chef du bureau du Yomiuri en France
L’ambassadeur Kitera lève son verre à l’essor de la recherche sur le Japon.
Lucien-Laurent Clercq reçoit le certificat du Prix des mains de M. Norihiko Fukui
Le président du jury Christian Sautter remet le cadeau du Prix au lauréat.
Le lauréat entouré de M. et Mme l’ambassadeur en compagnie des membres du jury.
Le 35e Prix Shibusawa-Claudel décerné à M. Lucien-Laurent CLERCQ auteur d’une thèse sur les rapports de la minorité Aïnou avec l’Etat japonais.

Lundi 12 novembre 2018, une soixantaine d’invités se sont réunis à la résidence de l’ambassadeur Masato Kitera pour assister à l’un des grands rendez-vous de la japonologie en France, le Prix Shibusawa-Claudel organisé par le journal Yomiuri depuis 2008. Le jury représenté par M. Christian Sautter a choisi de récompenser cette année une thèse de doctorat portant sur les transformations socioculturelles de la minorité aïnoue à Hokkaido dans son rapport de pouvoir et de domination avec l’Etat central. Avec ce sujet, le lauréat Lucien-Laurent Clercq s’inscrit dans le sillon des grands chercheurs français Augustin Berque et Jean-François Sabouret, initiateurs des recherches sur Hokkaido.
Venu tout spécialement du Japon pour l’occasion, M. Norihiko Fukui, le président de la Maison franco-japonaise de Tokyo, a salué l’éclairage scientifique que cette thèse apporte à une question aux enjeux idéologiques au sein du Japon moderne.

En ce 150e anniversaire de la naissance de l’ancien ambassadeur de France au Japon Paul Claudel, M. l’ambassadeur Kitera a tenu à souligner la place fondamentale des chercheurs dans les relations nippo-françaises, grâce à leurs travaux qui contribuent à un haut niveau de compréhension mutuelle.