Conférence de presse extraordinaire du ministre des Affaires étrangères HAYASHI Yoshimasa
2022/3/27
M. HAYASHI Yoshimasa, ministre des Affaires étrangères : durant deux jours, la réunion ministérielle de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD) a réuni les ministres des affaires étrangères et d'autres personnalités de 50 pays africains, sous ma présidence. Durant cette réunion, nous avons mené des débats substantiels sur les thématiques prioritaires en matière de développement de l'Afrique sur la base des trois piliers (économie, société, paix / stabilité) en vue de la TICAD 8 qui doit se tenir en août prochain. Comme déjà indiqué, j'ai également profité de cette occasion pour organiser des rencontres bilatérales avec sept pays, qui ont donnée lieu à des échanges francs en vue d'une coopération sur les différents dossiers prioritaires de la diplomatie japonaise.
Avant d'entrer dans les détails, j'ai déclaré que l’agression de l’Ukraine par la Russie constituait une modification unilatérale du statu quo par la force, et ne saurait être tolérée car elle était une violation du droit international qui ébranlait les fondements de l'ordre international. J'ai également souligné l’importance pour la communauté internationale de répondre de manière concertée à la situation. Les représentants africains ont de leur côté exprimé leur inquiétude quant à la situation en Ukraine et à ses répercussions, ainsi que leur reconnaissance commune de la nécessité d'une coopération internationale.
Nous avons ensuite discuté du développement de l'Afrique. Depuis la TICAD 7, l'un des plus grands changements auquel l'Afrique a été confronté a été la COVID-19. En tant que message du Japon pour la réunion ministérielle, j'ai déclaré que le moment était venu pour le Japon et l'Afrique de bâtir ensemble une société durable, et signifié la volonté du Japon de continuer à soutenir le développement de l’Afrique et la réalisation des objectifs de développement durable (ODDs), en mettant l'accent sur les « personnes » et la « croissance de qualité », ainsi que de coopérer avec l'Afrique à la réalisation d’un « Indopacifique libre et ouvert ».
J’ai également discuté avec les autres représentants des pays africains de l’établissement d’une économie résiliente par la réponse au problème du financement du développement et le développement des investissements privés, de la réalisation de sociétés durables - sujet qui comprend la lutte contre la COVID-19 -, ainsi que de la réalisation de la paix et de la stabilité, et notamment de la consolidation démocratique et la promotion de l'État de droit. Entre autres choses, j'ai souligné l'importance de procéder rapidement à une réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies et déclaré notre désir de renforcer nos coopérations avec l'Afrique dans ce domaine.
À l'issue de la réunion, la Tunisie a dévoilé le logo de la TICAD 8, dont elle sera le pays hôte. Je vous le communiquerai d’ailleurs ultérieurement. Forts des résultats de cette réunion ministérielle, le Japon et les pays africains collaboreront pour faire de la TICAD 8 un succès. C'est tout pour moi.
Session de questions-réponses
Reporter : Au sein des pays africains, vous avez abordé la question dans votre discours d'ouverture, certains ne partagent pas forcément les positions du Japon sur la Russie et la Chine. Comment considérez-vous personnellement ces divergences ?
Ministre Hayashi : Eh bien, tout d'abord, la nouvelle résolution des Nations Unies en raison de l'invasion de l'Ukraine par la Russie a été adoptée avec près de 140 voix pour, exprimant ainsi l’opinion de la communauté internationale. Je pense que le Japon n'a pas lieu d’expliquer les positions des pays africains. Au cours de cette réunion aussi, j'ai déclaré que l’agression de l’Ukraine par la Russie était un changement du statu quo par la force et qu’on ne pouvait accepter un acte qui ébranle les fondements de l'ordre international. Les pays africains ont exprimé leurs inquiétudes quant à la situation en Ukraine et à ses répercussions, et nous avons permis qu’ils conviennent tous de la nécessité d'une coopération internationale. Il n’y a aucune discussion portant tout particulièrement sur la Chine.
Reporter : Concernant les échanges sur le financement du développement que vous avez préalablement évoqué en préambule, pouvez-vous nous préciser les explications données par la partie japonaise et les réactions de la partie africaine ?
Ministre Hayashi : J'ai souligné qu’un développement durable des pays africains impliquaient un renforcement du système économique international libre, ouvert et basé sur des règles, qui inclut un financement du développement équitable et transparent. En plus d’avoir partagé les problématiques relatives à ce sujet, nous nous avons confirmé que nous continuerions de coopérer.
Reporter : Vous avez mentionné l'importance de procéder à une réforme rapide du Conseil de sécurité, une déclaration sûrement induite par la situation en Ukraine. Pouvez-vous nous dire quelle a été la réaction des pays africains ?
Ministre Hayashi : Comme je l'ai dit précédemment concernant une autre question, je ne suis pas en position pour débattre des déclarations faites ou des positions adoptées par chaque pays. Comme je l'ai déjà dit, les pays africains ont exprimé leurs inquiétudes quant à la situation en Ukraine et à ses répercussions. Ils ont aussi convenus de la nécessité d’une coopération internationale.
Reporter : Vous avez déclaré auparavant qu'il n'y avait eu aucune discussion portant sur la Chine en particulier. Cela signifie-t-il que vous n'avez absolument pas parlé de la Chine dans aucune des thématiques abordés au cours des deux jours de la rencontre ?
Ministre Hayashi : Il me semble qu’il y a eu un peu plus tôt une question portant sur le financement du développement, à laquelle j'ai répondu qu'il n'y avait eu aucune discussion portant tout particulièrement sur la Chine. Le thème général étant l'Afrique, il n'y a donc pas eu d’échanges sur la Chine.
Traduction provisoire et purement informative
Avant d'entrer dans les détails, j'ai déclaré que l’agression de l’Ukraine par la Russie constituait une modification unilatérale du statu quo par la force, et ne saurait être tolérée car elle était une violation du droit international qui ébranlait les fondements de l'ordre international. J'ai également souligné l’importance pour la communauté internationale de répondre de manière concertée à la situation. Les représentants africains ont de leur côté exprimé leur inquiétude quant à la situation en Ukraine et à ses répercussions, ainsi que leur reconnaissance commune de la nécessité d'une coopération internationale.
Nous avons ensuite discuté du développement de l'Afrique. Depuis la TICAD 7, l'un des plus grands changements auquel l'Afrique a été confronté a été la COVID-19. En tant que message du Japon pour la réunion ministérielle, j'ai déclaré que le moment était venu pour le Japon et l'Afrique de bâtir ensemble une société durable, et signifié la volonté du Japon de continuer à soutenir le développement de l’Afrique et la réalisation des objectifs de développement durable (ODDs), en mettant l'accent sur les « personnes » et la « croissance de qualité », ainsi que de coopérer avec l'Afrique à la réalisation d’un « Indopacifique libre et ouvert ».
J’ai également discuté avec les autres représentants des pays africains de l’établissement d’une économie résiliente par la réponse au problème du financement du développement et le développement des investissements privés, de la réalisation de sociétés durables - sujet qui comprend la lutte contre la COVID-19 -, ainsi que de la réalisation de la paix et de la stabilité, et notamment de la consolidation démocratique et la promotion de l'État de droit. Entre autres choses, j'ai souligné l'importance de procéder rapidement à une réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies et déclaré notre désir de renforcer nos coopérations avec l'Afrique dans ce domaine.
À l'issue de la réunion, la Tunisie a dévoilé le logo de la TICAD 8, dont elle sera le pays hôte. Je vous le communiquerai d’ailleurs ultérieurement. Forts des résultats de cette réunion ministérielle, le Japon et les pays africains collaboreront pour faire de la TICAD 8 un succès. C'est tout pour moi.
Session de questions-réponses
Reporter : Au sein des pays africains, vous avez abordé la question dans votre discours d'ouverture, certains ne partagent pas forcément les positions du Japon sur la Russie et la Chine. Comment considérez-vous personnellement ces divergences ?
Ministre Hayashi : Eh bien, tout d'abord, la nouvelle résolution des Nations Unies en raison de l'invasion de l'Ukraine par la Russie a été adoptée avec près de 140 voix pour, exprimant ainsi l’opinion de la communauté internationale. Je pense que le Japon n'a pas lieu d’expliquer les positions des pays africains. Au cours de cette réunion aussi, j'ai déclaré que l’agression de l’Ukraine par la Russie était un changement du statu quo par la force et qu’on ne pouvait accepter un acte qui ébranle les fondements de l'ordre international. Les pays africains ont exprimé leurs inquiétudes quant à la situation en Ukraine et à ses répercussions, et nous avons permis qu’ils conviennent tous de la nécessité d'une coopération internationale. Il n’y a aucune discussion portant tout particulièrement sur la Chine.
Reporter : Concernant les échanges sur le financement du développement que vous avez préalablement évoqué en préambule, pouvez-vous nous préciser les explications données par la partie japonaise et les réactions de la partie africaine ?
Ministre Hayashi : J'ai souligné qu’un développement durable des pays africains impliquaient un renforcement du système économique international libre, ouvert et basé sur des règles, qui inclut un financement du développement équitable et transparent. En plus d’avoir partagé les problématiques relatives à ce sujet, nous nous avons confirmé que nous continuerions de coopérer.
Reporter : Vous avez mentionné l'importance de procéder à une réforme rapide du Conseil de sécurité, une déclaration sûrement induite par la situation en Ukraine. Pouvez-vous nous dire quelle a été la réaction des pays africains ?
Ministre Hayashi : Comme je l'ai dit précédemment concernant une autre question, je ne suis pas en position pour débattre des déclarations faites ou des positions adoptées par chaque pays. Comme je l'ai déjà dit, les pays africains ont exprimé leurs inquiétudes quant à la situation en Ukraine et à ses répercussions. Ils ont aussi convenus de la nécessité d’une coopération internationale.
Reporter : Vous avez déclaré auparavant qu'il n'y avait eu aucune discussion portant sur la Chine en particulier. Cela signifie-t-il que vous n'avez absolument pas parlé de la Chine dans aucune des thématiques abordés au cours des deux jours de la rencontre ?
Ministre Hayashi : Il me semble qu’il y a eu un peu plus tôt une question portant sur le financement du développement, à laquelle j'ai répondu qu'il n'y avait eu aucune discussion portant tout particulièrement sur la Chine. Le thème général étant l'Afrique, il n'y a donc pas eu d’échanges sur la Chine.
Traduction provisoire et purement informative