Discours de politique générale du Premier ministre KISHIDA Fumio à l’occasion de la 212e session parlementaire (version partielle)
2023/10/23

[…]
IV. Diplomatie / Sécurité et défense
Les questions diplomatiques comme sécuritaires connaissent de profonds bouleversements. L’époque de l’après-guerre froide est révolue et nous assistons un fort courant de changement vers une nouvelle époque. Agression de la Russie contre l’Ukraine, situation en Israël et dans les territoires palestiniens… Partout dans le monde se produisent des situations critiques, y compris autour du Japon où les tentatives unilatérales pour changer le statut quo ainsi que le programme du développement nucléaire et balistique nord-coréen se poursuivent, rendant l’environnement sécuritaire le plus tendu depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Afin de saisir le fil du changement dans un tel contexte, la diplomatie Kishida continue de faire progresser davantage l’ordre international libre et ouvert, fondé sur les règles de droit. Axée sur la valeur la plus fondamentale de « la dignité humaine », elle vient en renfort de la position du Japon, à savoir guider le monde sur la voie de la concertation plutôt que de la division et de la confrontation.
Les États comme les personnes vulnérables sont les plus durement impactés par les crises mondiales tels que les crises alimentaires, le changement climatique ou les épidémies. Prêtant une attention aux voix du « Sud global (Global South) », dont l’influence sur la scène internationale va en grandissant, le Japon met ainsi en place des collaborations ciblées qui lui sont propres en parallèle à un développement de ses initiatives économiques, et ce en se basant sur ses relations d’amitié (kizuna).
Cette année célèbre les 50 ans des relations entre le Japon et l’ASEAN.
Lors du sommet spécial Japon – ASEAN qui se tiendra à la fin de l’année, nous présenterons une nouvelle vision de nos relations de coopération, qui façonnera les cinquante prochaines années, et insufflerons une dynamique à l’Indopacifique, un centre de la croissance mondiale.
Aujourd’hui, alors que la situation autour de la question du désarmement nucléaire devient plus compliquée, le moment est venu pour le Japon, en tant que seul pays à avoir été frappé par des armes nucléaires en temps de guerre, de prendre la tête du mouvement destiné à établir « un monde sans armes nucléaires ».
Nous multiplierons les efforts continues et effectifs en accord avec le Plan d’action de Hiroshima (Hiroshima Action Plan).
Concernant les relations avec la Chine, j’entends établir une « relation constructive et stable » et maintiendrai le dialogue, y compris au plus haut niveau.
Nous continuerons de revendiquer ce qui doit l’être et d’exiger [de la Chine] qu’elle fasse preuve de responsabilité. Dans le même temps, nous resterons ouverts au dialogue, y compris sur les questions pendantes, et maintiendrons une attitude de coopération sur les thématiques communes.
Concernant la gestion des eaux traitées par ALPS, nous continuerons de communiquer avec un haut degré de transparence des informations basées sur des preuves scientifiques. S’agissant de la suspension par le gouvernement chinois de ses importations de produits de la mer japonais, nous demandons la levée immédiate de cette décision, prenons toutes les dispositions nécessaires afin de protéger les professionnels du secteur halieutique japonais dans l’optique de développer des réseaux de distribution qui ne dépendent pas du marché chinois.
Avec la Corée du Sud, nous continuons d’approfondir les collaborations plurisectorielles, en usant de la relation de confiance que j’ai personnellement établie avec le Président Yoon Suk-yeol. En août, le sommet trilatéral à Camp David a permis d’afficher sur le plan national et international la détermination du Japon, des États-Unis et de la Corée du Sud d’inaugurer une nouvelle ère de notre partenariat. Nos trois pays poursuivent ainsi nos collaborations stratégiques, notamment en matière de sécurité économique. De même, nous enregistrons des avancées dans le cadre des relations entre le Japon, la Chine et la Corée du Sud.
Les relations nippo – russes connaissent une situation difficile, mais nous maintiendrons notre ligne de trouver une résolution à nos différends territoriaux et de signer un traité de paix.
Pour réaliser le retour le plus rapide au Japon de tous nos concitoyens enlevés et élever les relations nippo – nord-coréennes à un nouveau stade, et pour résoudre également nos différends avec la Corée du Nord sur la base de la Déclaration de Pyongyang, des rencontres de haut niveau se poursuivent sous ma supervision directe pour organiser à une rencontre au sommet avec le dirigeant Kim Jong-un. Pour établir des relations nippo – nord-coréennes fructueuses qui fassent coïncider les intérêts mutuels de nos deux pays et contribuent grandement à la paix et à la stabilité régionale, mes décisions s’inscriront dans une perspective élargie de la situation.
Afin de préserver coûte que coûte la vie de nos concitoyens et l’intégrité de notre espace terrestre, maritime et aérien, nous consacrerons 43 000 milliards JPY sur cinq ans pour assurer le niveau de notre potentiel de défense et procéderons sans tarder à un renforcement drastique de nos capacités de défense.
Je fixerai le calendrier d’exécution des mesures fiscales nécessaires à ce renforcement drastique de nos capacités de défense en tenant compte des prévisions des ressources financières disponibles – notamment par la réforme administrative et fiscale -, de l’évolution de la conjoncture économique et des salaires ainsi que de la réponse afférente de mon gouvernement, et ce dans les limites du cadre décidé fin 2022 en Conseil des ministres.
Nous améliorons encore davantage l’efficience de l’intégration opérationnelle des Forces d’autodéfense du Japon et renforcerons les capacités de dissuasion et de projection de l’alliance nippo-américaine. Dans le même temps, nous continuerons d’œuvrer à la réduction de la charge que représentent les bases [des forces américaines à Okinawa] en poursuivant le chantier de transfert sur le site d’Henoko afin de procéder au plus tôt à la restitution de l’intégralité de la base aérienne américaine de Futenma. Enfin, nous doterons Okinawa d’une économie solide.
[…]
Traduction provisoire et purement informative
IV. Diplomatie / Sécurité et défense
- Évolution de l’environnement international et la diplomatie Kishida
Les questions diplomatiques comme sécuritaires connaissent de profonds bouleversements. L’époque de l’après-guerre froide est révolue et nous assistons un fort courant de changement vers une nouvelle époque. Agression de la Russie contre l’Ukraine, situation en Israël et dans les territoires palestiniens… Partout dans le monde se produisent des situations critiques, y compris autour du Japon où les tentatives unilatérales pour changer le statut quo ainsi que le programme du développement nucléaire et balistique nord-coréen se poursuivent, rendant l’environnement sécuritaire le plus tendu depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Afin de saisir le fil du changement dans un tel contexte, la diplomatie Kishida continue de faire progresser davantage l’ordre international libre et ouvert, fondé sur les règles de droit. Axée sur la valeur la plus fondamentale de « la dignité humaine », elle vient en renfort de la position du Japon, à savoir guider le monde sur la voie de la concertation plutôt que de la division et de la confrontation.
- Le développement proactif de la diplomatie Kishida
Les États comme les personnes vulnérables sont les plus durement impactés par les crises mondiales tels que les crises alimentaires, le changement climatique ou les épidémies. Prêtant une attention aux voix du « Sud global (Global South) », dont l’influence sur la scène internationale va en grandissant, le Japon met ainsi en place des collaborations ciblées qui lui sont propres en parallèle à un développement de ses initiatives économiques, et ce en se basant sur ses relations d’amitié (kizuna).
Cette année célèbre les 50 ans des relations entre le Japon et l’ASEAN.
Lors du sommet spécial Japon – ASEAN qui se tiendra à la fin de l’année, nous présenterons une nouvelle vision de nos relations de coopération, qui façonnera les cinquante prochaines années, et insufflerons une dynamique à l’Indopacifique, un centre de la croissance mondiale.
Aujourd’hui, alors que la situation autour de la question du désarmement nucléaire devient plus compliquée, le moment est venu pour le Japon, en tant que seul pays à avoir été frappé par des armes nucléaires en temps de guerre, de prendre la tête du mouvement destiné à établir « un monde sans armes nucléaires ».
Nous multiplierons les efforts continues et effectifs en accord avec le Plan d’action de Hiroshima (Hiroshima Action Plan).
Concernant les relations avec la Chine, j’entends établir une « relation constructive et stable » et maintiendrai le dialogue, y compris au plus haut niveau.
Nous continuerons de revendiquer ce qui doit l’être et d’exiger [de la Chine] qu’elle fasse preuve de responsabilité. Dans le même temps, nous resterons ouverts au dialogue, y compris sur les questions pendantes, et maintiendrons une attitude de coopération sur les thématiques communes.
Concernant la gestion des eaux traitées par ALPS, nous continuerons de communiquer avec un haut degré de transparence des informations basées sur des preuves scientifiques. S’agissant de la suspension par le gouvernement chinois de ses importations de produits de la mer japonais, nous demandons la levée immédiate de cette décision, prenons toutes les dispositions nécessaires afin de protéger les professionnels du secteur halieutique japonais dans l’optique de développer des réseaux de distribution qui ne dépendent pas du marché chinois.
Avec la Corée du Sud, nous continuons d’approfondir les collaborations plurisectorielles, en usant de la relation de confiance que j’ai personnellement établie avec le Président Yoon Suk-yeol. En août, le sommet trilatéral à Camp David a permis d’afficher sur le plan national et international la détermination du Japon, des États-Unis et de la Corée du Sud d’inaugurer une nouvelle ère de notre partenariat. Nos trois pays poursuivent ainsi nos collaborations stratégiques, notamment en matière de sécurité économique. De même, nous enregistrons des avancées dans le cadre des relations entre le Japon, la Chine et la Corée du Sud.
Les relations nippo – russes connaissent une situation difficile, mais nous maintiendrons notre ligne de trouver une résolution à nos différends territoriaux et de signer un traité de paix.
- La question des enlèvements
Pour réaliser le retour le plus rapide au Japon de tous nos concitoyens enlevés et élever les relations nippo – nord-coréennes à un nouveau stade, et pour résoudre également nos différends avec la Corée du Nord sur la base de la Déclaration de Pyongyang, des rencontres de haut niveau se poursuivent sous ma supervision directe pour organiser à une rencontre au sommet avec le dirigeant Kim Jong-un. Pour établir des relations nippo – nord-coréennes fructueuses qui fassent coïncider les intérêts mutuels de nos deux pays et contribuent grandement à la paix et à la stabilité régionale, mes décisions s’inscriront dans une perspective élargie de la situation.
- Le renforcement drastique des capacités de défense
Afin de préserver coûte que coûte la vie de nos concitoyens et l’intégrité de notre espace terrestre, maritime et aérien, nous consacrerons 43 000 milliards JPY sur cinq ans pour assurer le niveau de notre potentiel de défense et procéderons sans tarder à un renforcement drastique de nos capacités de défense.
Je fixerai le calendrier d’exécution des mesures fiscales nécessaires à ce renforcement drastique de nos capacités de défense en tenant compte des prévisions des ressources financières disponibles – notamment par la réforme administrative et fiscale -, de l’évolution de la conjoncture économique et des salaires ainsi que de la réponse afférente de mon gouvernement, et ce dans les limites du cadre décidé fin 2022 en Conseil des ministres.
Nous améliorons encore davantage l’efficience de l’intégration opérationnelle des Forces d’autodéfense du Japon et renforcerons les capacités de dissuasion et de projection de l’alliance nippo-américaine. Dans le même temps, nous continuerons d’œuvrer à la réduction de la charge que représentent les bases [des forces américaines à Okinawa] en poursuivant le chantier de transfert sur le site d’Henoko afin de procéder au plus tôt à la restitution de l’intégralité de la base aérienne américaine de Futenma. Enfin, nous doterons Okinawa d’une économie solide.
[…]
Traduction provisoire et purement informative