Sommet du G7 Borgo Eganzia, région des Pouilles (Italie) - Session VI : L’intelligence artificielle et l’énergie / l’Afrique et la région méditerranéenne – (compte rendu)
2024/6/14



Le 14 juin 2024 à partir de 14h55 (21h55, heure du Japon), le Premier ministre KISHIDA Fumio a participé pendant près de 240 minutes à la 6e session du Sommet du G7 dans les Pouilles (Italie) sur le thème de l’intelligence artificielle et l’énergie / l’Afrique et la région méditerranéenne en compagnie des dirigeants de 11 États invités et de 5 organisations internationales. Voici le résumé de cette session :
Note : Les onze États invités étaient l’Algérie, l’Argentine, le Brésil (Président du G20), les Émirats arabes unis (EAU), l’Inde, la Jordanie, le Kenya, la Mauritanie (présidence de l’UA), la Tunisie, la Türkiye et le Vatican. Les cinq organisations internationales invitées étaient la Banque africaine de développement (AfDB), la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI), les Nations Unies et l’Organisation de développement et de développement économiques (OCDE).
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- Au cours de cette session, les deux orateurs principaux, Sa Sainteté le Pape François et le Président mauritanien GHAZOUANI (président de l’Union africaine), ont centré leurs allocations d’ouverture respectives sur les systèmes d’intelligence artificielle (IA) et les enjeux auxquels l’Afrique est confrontée.
- Intelligence artificielle (IA)
- Le Premier ministre KISHIDA a salué la présidence italienne du G7 pour avoir poursuivi le processus de Hiroshima sur les systèmes d’intelligence artificielle lancé l’année dernière à l’initiative du Japon et l’a remercié d’avoir inscrit l’IA à l’agence de ce sommet. Tout en soulignant le fort potentiel de l’IA dans le développement de l’humanité, il a aussi insisté sur les risques qu’elle pouvait représenter (diffusion de fausses informations, cyberattaques, etc.) et déclaré qu’il convenait aussi de considérer ses effets sur le travail et l’emploi. Le Premier ministre KISHIDA a précisé que l’IA était une question qui concernait toute l’humanité et devait donc être traitée par l’ensemble de la communauté internationale. Il a ensuite déclaré que la priorité devait être donnée à l’établissement d’une gouvernance permettant l’utilisation d’une IA sûre, sécurisée et digne de confiance par la population mondiale, de même qu’il était important de maintenir un équilibre entre promotion de l’innovation et réglementation.
- Le Premier ministre KISHIDA a expliqué que le respect des valeurs humaines essentielles était au cœur de l'éthique de l'IA et que le Japon développait une stratégie de l'IA ayant pour principe fondamental la création d'une « société qui respecterait la dignité humaine ». En outre, il a souligné les contributions du Japon aux discussions de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) et de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), ainsi que son soutien aux pays en développement en matière d'éthique de l'IA.
- En ce qui concerne la gouvernance de l'IA, le Premier ministre KISHIDA a souligné l'importance de la mise en œuvre des principes directeurs internationaux et du code de conduite formulés l'année dernière dans le Processus d'Hiroshima sur les systèmes d'IA, ainsi que de la poursuite des initiatives en la matière hors du cadre du G7. Il a indiqué que le Japon avait créé en mai un groupe d'amis du processus d'Hiroshima sur l'IA, auquel participaient d’ores et déjà une cinquantaine de pays et territoires, et que le Japon entendait poursuivre ses coopérations en ce sens. En outre, il a insisté sur l'importance d’une libre circulation des données en toute confiance (data free flow with trust ou DFFT), condition préalable à la gouvernance de l’IA.
- En ce qui concerne l’aide aux pays en développement, le Premier ministre KISHIDA a souligné l'importance de réduire la fracture numérique afin de permettre aux pays en développement de bénéficier des avantages de l’IA. Il a expliqué que le Japon apportait son soutien aux pays en développement dans le secteur numérique, notamment en matière de renforcement des capacités et de développement des infrastructures.
- Énergie
- Le Premier ministre KISHIDA a souligné que l'utilisation de l'IA devrait entraîner une augmentation rapide des besoins en électricité et qu'il était nécessaire d’assurer un approvisionnement énergétique stable, qui est à la base de toutes les activités socio- économiques. Il a déclaré qu'il demeurait essentiel d’appréhender ensemble la sécurité énergétique, la crise climatique et les risques géopolitiques et de parvenir à l’objectif zéro émissions nettes en adoptant différentes approches en fonction des spécificités nationales, et ce sans entraver la croissance économique. Il a signifié la volonté du Japon d'utiliser toutes les technologies et toutes les sources énergétiques, dont l'hydrogène, pour promouvoir l'innovation et contribuer à la décarbonation mondiale.
- Le Premier ministre KISHIDA a souligné qu'il était important de coopérer avec les pays producteurs de minerais essentiels, dont la demande augmente du fait de la transition énergétique. Il a présenté les initiatives du Japon visant à promouvoir la création de valeur ajoutée dans les pays producteurs de minerais par l’intermédiaire d'initiatives telles que le partenariat pour la sécurité d’approvisionnement des minéraux (MSP) ou le partenariat pour le développement de chaînes d'approvisionnement résilientes et inclusives (RISE). Il a également présenté les initiatives japonaises en faveur du développement de personnels formés, comme des programmes d’invitations de chercheurs et des cadres du secteur minier de différents pays, et indiqué que le Japon poursuivrait ces coopérations.
- L’Afrique et la région méditerranéenne
- Aperçu
- Développement
- Alimentation
- Santé
- Paix et stabilité
- Durant cette session, les participants ont échangé sur les enjeux de chacun ainsi que sur les mesures prises pour y remédier. Ils ont confirmé la nécessité d’une coopération renforcée pour répondre à ces enjeux, notamment dans les pays en développement.
Note : Les onze États invités étaient l’Algérie, l’Argentine, le Brésil (Président du G20), les Émirats arabes unis (EAU), l’Inde, la Jordanie, le Kenya, la Mauritanie (présidence de l’UA), la Tunisie, la Türkiye et le Vatican. Les cinq organisations internationales invitées étaient la Banque africaine de développement (AfDB), la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI), les Nations Unies et l’Organisation de développement et de développement économiques (OCDE).
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Traduction provisoire et purement informative